Participation à la Journée de la liberté de la presse

03/05/2019

Célébration de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse

Ameican Corner (Libreville), le vendredi 3 avril 2019

Le vendredi 3 avril dernier, la plateforme le Panel des Inconnus en partenariat avec le Mouvement Citoyen pour la Bonne Gouvernance au Gabon (MCB2G) a tenu des ateliers journalistiques. Ces activités qui se sont déroulées au centre culturel American Corner et qui étaient inscrites dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse et ont débouché sur l'idée de la création d'un ordre national des journalistes qui reste en étude.

L'ONG MALACHIE, invitée, a été représentée par son Secrétaire Permanent, le Consultant William NDJAPOU.

À l'occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, acteurs des médias tous types confondus et des étudiants ont été conviés à prendre part à des activités axées sur le journalisme. Ainsi, les professionnels de l'information et du numérique, blogueurs et étudiants ont rehaussé l'événement. Au nombre des activités inscrites au programme deux communications, un atelier et une table ronde.

C'est le coordonnateur national du PAYNCoP Gabon, également Chargé de la Communication au sein de l'ONG MALACHIE, le sieur Jerry Bibang qui a eu la tâche de prononcer la première communication portant sur le journalisme pour la paix : principes et pratiques. Elle a consisté à édifier l'assistance variée sur les enjeux de pratiquer un journalisme qui prône la paix. « Nous observons de plus en plus, une forte présence du discours violent dans la presse locale, une sorte d'apologie de la guerre et tout cela, en violation du code de la communication et de la charte des droits et devoirs du journaliste. C'est pourquoi nous avons jugé utile de communiquer sur le journalisme pour la paix » a-t-il expliqué. Avant de renchérir ses propos en déclinant les contours de cette forme journalistique, ajoutant que « il s'agit d'une forme de journalisme qui privilégie essentiellement l'émergence de solutions non violentes, met en exergue les initiatives qui concourent à la paix, anticipe les violences et recherche les causes profondes d'un conflit au lieu de s'intéresser uniquement aux conséquences violentes de ce conflit»

Par ailleurs, c'était autour de Boursier Tchibinda, pigiste à RFI et France 24, d'apporter l'élixir sur la deuxième communication qui, renvoyait au journalisme citoyen. Il était question de faire une présentation quasi exhaustive sur le sujet. L'heure était donnée à ce spécialiste du net, d'interpeller les utilisateurs sur la nécessité de scruter le contenu de leurs publications sur les réseaux sociaux. Il a fini son intervention l'atelier dédié à la réalisation de vidéo dénommé Mojo et la vulgarisation des techniques permettant de tamiser la vraie information de la fausse couramment appelée "Fake news".

Au crépuscule de l'agenda du jour, les acteurs de la presse ont pris part à une table ronde sur la possibilité de la création du statut social à même de garantir les intérêts des journalistes souvent soumis à rudes épreuves. Ladite table ronde était axée sur le thème : « De la nécessité de créer l'Ordre National des journalistes du Gabon ». Pour les concernés, ceci se présente comme une aubaine pour le milieu de la presse qui s'affirmera réellement comme un acteur à part entière de la sphère décisionnelle du Gabon. Cet ordre aura pour mission, l'autorégulation et la défense les intérêts de la corporation. « Si nous ne nous organisons pas pour assainir notre milieu professionnel, personne ne le fera à notre place », a conclu l'un des panélistes.

La célébration a pris fin aux alentours de 14h avec un rafraîchissement offert aux invités. Le Secrétaire Permanent de l'ONG MALACHIE, William NDJAPOU a donné quelques conseils aux jeunes sur la passion du blog et du webmaster, une culture de l'internaute au service du développement.

L'ONG MALACHIE, très engagée sur les questions de liberté de la presse et d'opinion, envisage apporter former prochainement les journalistes gabonais par le biais de l'Institut International de Gestion des Conflits avec qui elle est en partenariat.